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MOUAHAHA Ca va faire mal!!!!!
 
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 Ckakenhorff's story

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Nedra
pipelette
Nedra


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Date d'inscription : 28/08/2005

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MessageSujet: Ckakenhorff's story   Ckakenhorff's story EmptyDim 28 Aoû à 13:10

L’histoire commence un beau matin de printemps sur la place du petit village de Sigith, dans la région de Baduk… un village connu par tous comme abritant l’un des marchés les plus renommés de la contrée de Silver world. Ce matin là était spécial puisqu’il s’agissait de la vingtième édition du marché de Sigith. Le représentant du village se réjouissait d’ailleurs déjà de l’apport économique que cela allait représenter pour la région.
L’aube avait à peine éclot que la fourmilière Sigithienne s’animait déjà, noire de monde… Les tentes marchandes poussaient à vus d’œil, tels des champignons à la lisière du bois, venant fleurir de milles couleurs ce paysage tranquille. Il en émanait une certaine joie de vivre et déjà les voyageurs se pressaient par dizaines pour débusquer les premiers les meilleures occasions. Toute sorte de gens faisait le voyage pour Sigith car quelque soit les horizons desquels ils venaient, tous savaient qu’ils y trouveraient quelques babioles à rapporter à leur famille. Des preux chevaliers venaient voir les dernières armures à la mode, d’autres venus parader devant les jeunes damoiselles, démontraient toute la puissance brute de leur musculature. Mages de tout rang s’étaient donnés rendez-vous à l’ombre d’un grand pleureur pour discuter de leurs nouvelles découvertes en matière de magie et confronter leurs recherches. Jongleurs et autres bouffons déambulaient dans les « ruelles », formées par les rangs des tentes, amusant ainsi les passants tandis que voleurs et autres garnements s’essayaient à grappiller quelques bourses avec plus ou moins de succès. Tous contribuaient au bonheur des autres, et même les pires ennemis laissaient de coté leurs querelles pour laisser place à la magie de cette journée.
Au milieu de ce brouhaha, sur un banc de marbre blanc marqué par le temps, reposait un homme encapuchonné dans une robe sombre. Il semblait regarder le spectacle qui s’offrait à lui de si bon matin. Sans doute lui aussi était-il venu en quête de quelque trouvaille, néanmoins cela faisait déjà presque deux heures qu’il méditait sur le monolithe qui lui servait de trône. Un orque relativement massif et âgé passait par là, l’air pensif, chantonnant un air connu de lui seul :
« …
Dans le ciel bleu, les oiseaux chanteeuux !
L’eau coule de la source, teintée de rougeeuux !
Oxyde de fer ou liquide sanguinaireeuux !
… »

Il semblait plus être une brute épaisse qu’un fou furieux. Aussi s’arrêta-t-il devant l’homme encapuchonné, comme si le silence de ce dernier, écartelé par les cris de la foule, l’avait perturbé. L’homme, assit là depuis des heures, se leva alors et partis d’un pas noble et tranquille. Il ne s’aperçut pas en se levant qu’il laissa s’échapper de sa robe un vieux parchemin terni par les années. L’orque, l’air dubitatif et déconcerté par cet homme qui ne semblait pas faire la fête en cette heure, remarqua la scène. Après quelques secondes d’hésitation l’orque se décida à interpeller l’homme qui partait :

« Ola aventurier … euh …(gloups) »

Le pauvre Orque semblait craindre la sombre forme qui se retournait alors vers lui. L’interpellé releva son capuchon en arrière pour porter son visage à découvert :

« Oh… »





L’orque s’arrêta un moment pour contempler l’homme qui lui faisait face. Une croix noire marquait la pâleur de son visage, orné de deux braises ardentes en guise d’yeux et une tache rouge qui trônait majestueusement au centre du front. Ses cheveux étaient d’un blanc pur et il émanait une force et une tranquillité incroyable de son jeune regard.

« Veuillez m’excuser, je vous avait pris pour l’un de ces seigneurs sombres qui parcours notre contrée par ces temps ! Vous avez fait tomber cela en partant ! » : Reprit l’orque d’une voix plus sûre, tendant le parchemin à l’inconnu.

Le jeune homme en s’avançant, sourire en coin :
« Je vous effrayais n’est ce pas… je vous donnerais un conseil mon brave : Ne vous fiez jamais aux apparences et cela vaut dans les deux sens ! »

Sur ces mots, il tourna sur lui-même et en s’éloignant lança ces quelques derniers mots à l’orque :
« Je vous laisse le parchemin en guise de souvenir de cette rencontre ! »

L’orque le scrutait avec des yeux exorbités, et comme pour se remettre de cette rencontre peu commune, il s’assit sur le banc de marbre. Apres quelques minutes, il se souvint du papier reçu et il décida d’y jeter un coup d’œil.
« Après tout il m’en a fait cadeau » se dit-il.

Il déroula soigneusement le document. Celui-ci était écrit dans la langue commune des hommes, langue qu’il comprenait parfaitement, il plongea donc dans sa lecture. L’encre était presque effacée par l’usure du temps. Le papier semblait relater l’histoire d’un homme et portait le titre « Fable de la douleur, prologue d’une vie meurtrie. »…

L’ensemble du document était quasi illisible mais il semblait être question d’un jeune homme parti en quête de savoir et de gloire à travers le royaume de Nemesya. Ce jeune, en mémoire de son père s’était tourné vers les écritures Arcanes et les arts magiques.
Les yeux déjà usés du vieil orque avaient du mal à décrypter ce qu’il y était écrit, cela dit un passage était encore lisible :

« … le jeune impétueux, fiers de son trésor, était excité à l’idée de rentrer enfin dans son village afin d’annoncer sa découverte à ses semblables. Il décida donc de prendre la route sur le champ et de couper par les montagnes. En chemin, avec l’impatience des enfants qui reçoivent des cadeaux, le jeune homme ne pouvait s’empêcher de se poser des questions sur l’étrange bille qu’il venait de trouver. A chaque regard qu’il portait sur elle, une lumière semblait briller au plus profond de ces yeux, comme sous l’appel d’une force inconnue. Bien qu’aillant l’apparence d’un bonbon rond et noir, pour lui, c’était un présent des dieux en l’honneur de son courage et de sa dévotion pour sa quête. Les journées passaient et il se rapprochait des montagnes. Il finit par arriver au pied de celles-ci en fin de journée. A vrai dire, montagne était un bien grand mot, il devait avoir une vingtaine d’année et ce qui paraissait pour lui être une montagne n’était en vérité qu’un colline de quelque centaine de mètres. Nemesya n’était pas une contrée regorgeant de montagne mais plus une vaste plaine. La nuit tomba plus vite qu’il ne pensa. « Sans doute l’hivers qui se rapproche », et en effet quelques flocons encore timides commencèrent à percer dans la nuit. Il décida de faire un feu à l’orée de la forêt et d’y passer la nuit. Il pris un repas rapide et posa son baluchon au pied d’un arbre. Il ne pris pas la peine de dormir dans un arbre comme il en avait l’habitude. Il se disait que demain il serait chez lui et que si près de sa destination rien ne pourrait venir le déranger…
Malheureusement, c’est au milieu de la nuit, lorsqu’un craquement de brindille le réveilla, que les choses tournèrent mal. Il se dressa de tout son corps et sans bruit dégaina sa courte dague, cadeau de départ de son frère aîné. Peut être un animal pensa-t-il mais à peine eu-t-il le temps de scruter, non sans difficultés, l’obscurité qui l’entourait, qu’une main sortie de l’ombre le poussa fortement à terre. Dans un bruit sourd, il s’étala de ton son poids sur un tapis de feuilles mortes. Deux hommes se présentèrent alors à lui, il voulu les dévisager mais il faisait trop noir. Il fut alors soudainement pris de peur. Il était clair que ces hommes ne lui voulaient aucunement du bien et ses pensées furent confirmées dans l’instant suivant :

« Donne nous tout ton argent » : dit d’un ton sec l’un d’entre eux.
« Et il ne t’arrivera rien ! » : renchérit le deuxième.

A ces mots le jeune homme sentit son cœur se soulevé. A peine eu-t-il le temps de reprendre ses esprits que les hommes commençait déjà à le menacer du bout de leurs couteaux. Le jeune homme s’était fait la promesse de ne jamais plier devant un ennemi, aussi, comme il l’avait prouvé jusque là, il pris son courage à deux mains et se releva pour faire face à ses assaillants. Le malheureux n’était bien sûr pas de taille et tomba vite à terre sous les coups de ses adversaires. On pouvait voir sur son torse une profonde entaille. Sa respiration se faisait de plus en plus rauque et son esprit commençait à divaguer. Sa vision devenait floue tandis que les ombres de ses deux assassins, penchés au dessus de son corps meurtris de blessures, se transformaient progressivement en une masse sombre se mélangeant à celle de la nuit. C’est à ce moment qu’il ressentit quelque chose prendre place en son esprit. Une voix, oui c’était bien une voix, chaude et douce, ressemblant à celle de sa mère et qui lui chuchota ces mots :
« … L’objet est tiens… …sert t’en… »

Il ne comprenait pas le sens de ces mots, pourtant, peut être à l’aide de ses dernières forces ou sous l’action d’une force invisible, il chercha du bout des doigts dans le fond de sa poche l’objet rond qui maintenant occupait toute ses pensées. Il le porta à ses lèvres tel une hostie qu’un serviteur de dieu offre à ses fidèles et l’avala.

Les deux meurtriers qui jusque là prenaient un plaisir jouissif à trancher une chair si innocente, stoppèrent net leur jeu. Les yeux du jeune garçon s’étaient mis à rougeoyer. Le garçon sentait monté en lui une force terriblement malsaine et tentait désespérément de lutter contre elle. La voix qu’il avait entendue était maintenant devenue glacée et prenait le contrôle de son esprit.
Sans le savoir le jeune aventurier avait découvert un objet des terres perdues nommé la Sephiroth. Cette perle, connue pour avoir été l’objet du mal dans des temps anciens, avait été perdu et oubliée de tous. Elle procurerait un pouvoir incommensurable à qui succomberait au désir d’y goutter mais plongerait ce dernier dans la déchéance la plus totale.
C’est ce qui arrivait précisément au jeune homme : Il sentait cette noirceur monter violemment en lui. Par impulsion d’images et de sons horribles que seuls lui ressentait et qui venaient déchirer son âme. Plus les images affluaient, plus il sentait sa raison le quitter. La haine, sentinelle de la violence, déferlait dans son esprit tandis que la perversion s’établissait et venait grossir les rangs de cette armée de colère invisible! Tout son être se vidait de ses souvenirs chaleureux pour laisser place à la corruption, la tristesse et le désespoir. Son corps semblait léviter et ses blessures se refermaient. Ses yeux, désormais devenus vides, laissèrent une dernière larme perler le long de sa joue, témoin de ses derniers instants de lucidité avant de plonger dans le chaos et laisser maître de son corps ce pouvoir qui l’envahissait.
A cet instant précis, pour la première fois de leur vis sans doute et la dernière, les deux hommes vécurent ce qu’on appelle la terreur. Non pas une simple peur mais quelque chose qui vous glace le sang et émet une montée d’adrénaline si forte et insoutenable que vous sentez votre corps se déchirer de partout... Sans doute la sentaient-ils monter en eux, doucement, grignotant peu à peu chaque morceaux de leur corps pour remonter de plus en plus vite par les artères et envahir les centres nerveux et sensoriels. Ils ne bougeaient plus, leurs jambes étaient pétrifiées. Le regard à la fois plein d’émotion et vide d’espoir suffisait à deviner le degré de leur folie. Ils voulaient crier mais aucun son ne sortait de leur bouche. L’air était si pesant qu’ils leur semblaient que le temps s’était arrêté. Leurs oreilles sifflaient. Les yeux figés et grands ouverts, ils ne pouvaient qu’assister passivement au massacre qui allait s’offrir à eux.
Le jeune homme était tel un démon se déchaînant. Il entamait une danse macabre semant mort et dévastation dans laquelle il paraissait intouchable et qui ne finirait qu’avec la dernière goutte de sang versée, en hommage à sa dernière larme. Ses ongles, devenus de véritables lames aiguisés, s’entrechoquaient dans l’air embrasé et vicié par l’horreur, déchiquetant impitoyablement et avec une violence inouïe toute chair qu’ils croisaient, des flammes rouges sang vomissaient de son corps, léchant de leur langue de feu les visages des individus en proie au démon. Ils le voyaient s’avancer vers eux avec un irrésistible acharnement, devenant de plus en plus fous. Leurs sens étaient saturés par un hymne de guerre qui se faisait entendre tel un grondement :

« …
Tendres fous inconscients
Regards morts ou vivants
Lançant moult relents d’espérance
De vos trachées pleine de sang
Giclé en cadence
Par le cœur turgescent
Cet organe qui suffoque
Dégoûté de la sorte
La mort n’est jamais plaisante
Il fallait y penser avant
… »

Des milliers de pics arrachaient leur corps lambeau par lambeau. Mais le choc émotionnel était tel qu’ils n’éprouvaient plus aucune douleur. Pour eux, leur corps n’existait déjà plus, ils le devinaient simplement se désintégrer sous le souffle de cette puissance dévastatrice, de la même manière que la terreur était venue. Quelques battements de cœurs étaient encore à peine audibles mais leur vue était toujours là, prête à témoigner de l’atrocité, comme si cela eu été une punition pour leurs actes. Les ténèbres les entourèrent peu à peu, puis plus rien… le noir complet…

… Il fallu attendre jusqu’au matin pour que la fureur du jeune homme s’éteigne et qu’il revienne à lui. Sa mine était affreuse et le pouvoir de la pierre avait transformé son apparence physique : Ses cheveux avait viré au blanc nacré, ses yeux d’origine bleu azur avaient virés au rouge, une marque noire de croix renversée était incrusté sur sa joue droite et une source de feu jaillissait de son front. C’était la peine à encourir pour avoir goutté aux fruits de la Séphiroth. Le pauvre garçon n’était plus le même, sa nature en avait été radicalement changée à jamais. Les souvenirs de sa famille lui paraissaient si lointains.

L’aube s’était levé et la neige avait recouvert les terres désolées de la veille tel un linceul. La tache rouge immaculée, mise en évidence par ce linceul blanc immaculé symbolisait un nouveau départ pour l’homme. Il finit par prendre ses affaires dans un silence absolu et s’en alla, tournant le dos à ce qu’il avait la veille au soir annoncé comme la fin de son voyage. Sa quête serait désormais éternelle, une quête pour trouver la rédemption et le repos.
On dit que le jeune homme s’en alla quêter la rédemption parmi une contrées inconnue, nommée Silver World et qui … »

Les phases qui suivaient été illisibles, comme si elles avaient été lavées par des larmes. Ne trouvant plus rien que se yeux puisse lui offrir, l’orque se redressa et regarda dans la direction où était parti l’inconnu. Il resta pensif quelque minutes repensant aux paroles de ce dernier et fini contempler à son tour le spectacle du marché.
« C’est un très beau jour de printemps », se dit-il.
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Nedra
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MessageSujet: Re: Ckakenhorff's story   Ckakenhorff's story EmptyLun 29 Aoû à 17:42

Chapitre IX : Le retour du printemps.


Ckakenhorff marchait depuis des heures, épuisé de son long périple à travers des plaines enneigées, il arrivait enfin dans une région où le printemps semblait refaire son apparition. Aussi décida-t-il de se reposer sur un rocher dénué de toute neige et suffisamment sec.
Il resta ainsi à regarder le spectacle qui s’offrait à lui pendant quelques heures.

La lumière issue des premiers rayons de soleil descendait sur les terres, annonciatrice d’un renouveau. Les rayons de chaleur venaient caresser les derniers amoncellements de neige sur les branches dénudées des arbres avoisinants, faisant fondre ces derniers de plaisir.

Ce qui était auparavant enfoui sous l’épais manteau de neige, faisait peu à peu son apparition. Et c’est ainsi que Ckakenhorff eu tous les plaisirs de contempler l’arrivée des premiers bourgeons, enorgueillissant les branches d’une multitude de robes de couleurs lors de leur éclosion, dans un ultime mouvement de grâce.
Tout ce microcosme s’animait lentement sous ses yeux à mesure que les températures grimpaient. Les fourmis, plus que jamais organisées, dans un balai hypnotisant, partaient en quête de nouvelles denrées, afin de remplir à nouveau leur réserves écoulées durant l’hivers.
L’air embaumait de multiples senteurs d’écorce mouillée et de mousses.

Quelque chose attira soudainement l’œil de Ckakenhorff. Sur un arbre non loin de là et sous l’hymne mélodieux des oiseaux, un écureuil, sans doute père de famille, laissait entrevoir sa tête au travers de la lucarne de son habitacle. Celui-ci humait l’air frais de la matinée au travers de ses petites narines, comme pour sentir la journée qui commençait. Bientôt, il irait annoncer la nouvelle du renouveau à sa famille. Et, à cette incroyable annonce, les enfants sentiraient alors l’excitation monter en eux, parcourant à grande vitesse leur corps comme pour les pousser en avant et les inciter à sortir. Et bien sûr, ils iraient égayer ce paysage déjà fantastique, jouant au loup, sautant de branches en branches.

Nul ne pouvait rester impassible devant une telle scène et Ckakenhorff fût pris d’une bouffée de joie qui lui redonna toutes ses forces. Et bien que l’envie de rester encore un moment se faisait sentir au plus profond de son être, il avait encore du chemin à parcourir.

Il pris alors ses affaires et se mit en route sous un ciel désormais bleu azur, l’esprit libéré par l’émouvant tableau dont il avait eu la chance d’être le premier et seul spectateur.
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Nedra
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MessageSujet: Re: Ckakenhorff's story   Ckakenhorff's story EmptyLun 29 Aoû à 17:43

Chapitre X : L’âme sœur de Ckakenhorff.

Un fin rideau argenté, tissé par l’écoulement de l’eau sur les parois d’une falaise, venait alimenter le lagon couleur turquoise. Grossi à quelques endroits, on pouvait y voir une petite cascade, gorgeant les lieux d’une eau chaude qui au contact des berges plus fraîches, laissait s’échapper des volutes de vapeur dans un balai majestueux. Malgré l’hiver déjà bien installé, la chaleur de cette source suffisait à ennoblir les berges d’une luxuriance incroyable. Glace, neige, eau et vapeurs s’entrelaçaient sur cette toile verdoyante pour peindre une lueur vive de profond respect au fond des yeux émerveillés de Ckakenhorff.
Un seul instant et le jeune homme laissa choir ses affaires à ses pieds, devenant nature à son tour pour pénétrer ce hameau de tranquillité. Et tandis que son corps se ressourçait, meurtri par une rude vie d’aventure, son âme se libérait lentement de l’enveloppe charnelle pour vagabonder et danser avec les volutes.
Un instant d’une seconde, mais qui sembla durer des heures tant le bonheur qui s’en échappait était intense.
Un instant qui suffit à ce qui semblait être une tâche sombre dans un océan de bleu, pour prendre peu à peu forme humaine.
Un instant pour découvrir un bonheur encore plus grand que le précédent, avec la venue de sa tendre aimée… Elle s’était glissée de derrière la cascade, en silence, parmi la brume qui s’était installée. Ckakenhorff avait senti son doux parfum dans les airs, compagnons de toujours.
Arrivée au milieu du lagon, elle s’était immobilisée avec toute la légèreté et la grâce des elfes, attendant que son amant vienne lui offrir tendrement une danse. Ses longs cheveux d’or venaient caresser la surface de l’eau, formant ainsi une robe de lumière autour de son corps dénudé. Telles les racines d’une fleur sauvage, les pointes de ses cheveux plongeaient dans les eaux, mêlant turquoise et or, et décuplant l’aura divine qui émanait d’elle. Elle était devenu un phare dans cette brume de désir, qui le guidait irrésistiblement.
Ckakenhorff n’en pouvait plus de faire durer leur envie commune. Tel un vampire venant cueillir sa proie dans son alcôve, il l’engouffra dans son amour fou. (Et ce bien que sa taille fût presque naine !)
Suant les passions les plus perverses et secrètes, succombant au désir qui brûlait leur cœur, ils s’étreignirent tel un phénix de feu, dans cet ultime moment qui leur était offert. Ils s’aimèrent ainsi une nuit durant et la puissance de cet amour, inondant d’un halo de lumière dorée le bassin, donna naissance au petit matin à un ange de tendresse, témoin du lien qui unirait à jamais ces deux êtres.
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